Le Directeur de «EL RAZI» sous contrôle

Le Directeur de l’Hôpital Psychiatrique «EL RAZI» sous contrôle judiciaire.

Le procureur de la république près la cour d’Annaba, a mis sous contrôle judiciaire, le Directeur de l’Hôpital Psychiatrique «EL RAZI» en l’occurrence, M. Houari, impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics, dont le montant avoisine les deux (02) milliards de centimes, de corruption et de mauvaise gestion. Pour rappel, l’hôpital psychiatrique en question a connu récemment plusieurs scandales, tels que le mauvais traitement infligé aux malades mentaux, l’incendie qui s’est déclaré au sein de l’établissement faisant 1 mort et des blessés, le conflit entre les syndicalistes et l’administration, suivi de grève de tout le personnel et le laisser-aller régnant au niveau de cet hôpital, ce qui a fait intervenir une commission mixte relevant des ministères de la santé et de la justice, qui a diligenté une enquête afin de déterminer les causes et les responsabilités de tout un chacun, au niveau de l’hôpital.

El Acil > 21/01/2007 > M. Menacer

Amar Tou à Annaba

« Nous espérons réaliser 200 greffes en 2007 ».

“Le nombre de greffes de rein ira crescendo en 2007. Nous espérons réaliser au moins 200 greffes à travers tout le territoire national, cette année. Nos spécialistes en ont les moyens !” a déclaré hier le ministre de la Santé au cours de la visite inopinée qu’il a effectuée au CHU de Annaba. Le ministre s’est dit satisfait du succès des opérations réalisées, il y a quinze jours par les médecins du service néphrologie de l’hôpital Ibn-Rochd de Annaba, sur deux patients de sexe féminin souffrant d’insuffisance rénale.

Les deux opérées, qui sont toujours en observation au sein de l’hôpital Ibn-Sina de cette même ville, ne présentent aucun signe de rejet, et leur état de santé serait en nette amélioration, de l’avis de leurs médecins traitants. Encouragé par ces résultats qui viennent compléter la liste des 70 transplantations rénales réalisées en 2006 principalement au niveau des wilayas de Constantine, Alger et récemment au niveau de celle de Annaba, M. Tou a fait part de l’intention de son département de décentraliser ce type d’opérations à Sétif et Sidi Bel-Abbès.

Il a toutefois déploré le fait que les citoyens algériens refusent d’autoriser les prélèvements d’organes sur leurs proches décédés malgré l’accord donné à ces pratiques humanitaires par le ministère des Affaires religieuses. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, annoncé qu’une liste de maladies qui ne nécessiteront plus à l’avenir une prise en charge à l’étranger est en cours d’élaboration.

De même qu’il a annoncé la création prochaine d’un centre national spécialisé dans le domaine de la chirurgie néonatale et l’ouverture d’une banque d’organes.

A. ALLIA [LIBERTE – 04-01-2007]